Un grand vieillard se délaissait avec ses disciples en un lieu où se trouvaient des cyprès de tailles variées, des petits et des grands. Il dit a l'un de ses disciples : « Arrache ce cyprès ». L'arbre était tout petit, et aussitôt, d'une seule main, le frère l'arracha. Le vieillard lui montra ensuite un autre cyprès, plus grand que le premier, en lui disant : « Arrache aussi celui-là ». Le frère l'arracha en le secouant des deux mains. Alors le vieillard, lui en désigna un autre plus grand, que le frère eut plus de peine à arracher. Il lui en indiqua un autre encore plus grand : le frère le secoua beaucoup et ne l'enleva qu'à force de peine et de sueurs. Enfin, le vieillard lui désigna un autre arbre encore plus grand, et cette fois le frère, après beaucoup de travail et de sueurs, ne put l'arracher. Le vieillard, voyant son impuissance, ordonna à un autre frère de se lever et de l'aider. À deux ils purent l'arracher. « Ainsi en est-il des passions, frères, leur dit alors le vieillard. Tant qu'elles sont petites, nous pouvons les retrancher facilement, si nous le voulons. Mais si nous les négligeons parce qu'elles sont petites, elles se durcissent, et plus elles se durcissent, plus elles exigent de peine. Si elles ont jeté de profondes racines en nous, nous ne parviendront plus, même avec efforts, à nous en défaire, à moins de recevoir du secours des saints qui, auprès de Dieu, s'occupent de nous.»
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