MAINTENANT JE SUIS INCROYANT, MAIS LORSQUE JE LE VERRAI, JE CROIRAI
Cachés dans une maison, les apôtres voient le Christ ; il entre, toutes portes closes. Mais Thomas, absent alors, bouche ses oreilles et veut ouvrir ses yeux. Il laisse éclater son incrédulité, espérant ainsi que son désir sera exaucé. « Mes doutes ne disparaîtront qu’à sa vue, dit-il. Je mettrai mon doigt dans les marques des clous, et j’étreindrai ce Seigneur que je désire tant.
Qu’il blâme mon manque de foi, mais qu’il me comble de sa vue. Maintenant je suis incroyant, mais lorsque je le verrai, je croirai. Je croirai lorsque je le serrerai dans les bras et le contemplerai. Je veux voir ces mains trouées, qui ont guéri les mains malfaisantes d’Adam. Je veux voir ce flanc, qui a chassé la mort du flanc de l’homme. Je veux être le propre témoin du Seigneur et le témoignage d’autrui ne me suffit pas. Vos récits exaspèrent mon impatience. L’heureuse nouvelle que vous apportez ne fait qu’aviver mon trouble. Je ne guérirai de ce mal, que si je touche le remède de mes mains. »
Le Seigneur réapparaît et dissipe à la fois la tristesse et le doute de son disciple. Que dis-je ? Il ne dissipe pas son doute, il comble son attente. Il entre, toutes portes closes.
Basile de Séleucie
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