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Πέμπτη 12 Δεκεμβρίου 2019

En 1716, les Turcs avaient mis un siège serré devant l'île de Corfou.





En 1716, les Turcs avaient mis un siège serré devant l'île de Corfou. Ils avaient 50.000 hommes de troupe et un grand nombre de navires qui encerclaient l'île, coupant les vivres aux habitants par la terre comme par la mer.

Les armées barbares s'étaient concentrées aux lointaines murailles de la cité. Pisani, général des forces armées de la République de Venise, attendait, anxieux, l'avance de l'attaque ennemie (puisque Corfou et les îles voisines étaient, à cette époque, occupées par l'Italie).

À l'aube du 11 août 1716, Spyridon, le saint protecteur de l'île, apparut devant les rangs de l'ennemi, tenant dans sa main droite une épée étincelante. Son apparence austère et grandiose horrifia les agresseurs, qui se mirent à reculer. Les Agarènes, frappés de panique par la présence terrifiante et l'attaque téméraire du saint, abandonnèrent leurs armes, leurs machineries et leurs animaux, et s'enfuirent à toutes jambes.

Ce grand miracle devint connu par toute l'île. Les Turcs y avaient laissé 120 canons, un grand nombre d'armes, de munitions, d'animaux et aussi de la nourriture.

À la suite de ce miracle puissant, surprenant et parfaitement évident, le gouverneur vénitien, Andrea Pisani, poussé également par le cardinal papiste de l'île, voulut ériger un autel papiste dans l'église Saint-Spyridon. Cependant, saint Spyridon apparut en rêve à Pisani, et lui dit : "Pourquoi me déranges-tu ? Un autel de ta foi est inacceptable dans mon église."

Naturellement, Pisani rapporta cela au cardinal papiste, qui lui répondit que ce n'était qu'une imagination malsaine, suggérée par le démon qui voulait empêcher cette noble œuvre. Cela encouragea beaucoup Pisani, qui ordonna de réunir les matériaux nécessaires pour commencer la construction de l'autel. Les matériaux furent amoncelés à l'extérieur de l'église de Saint-Spyridon.

Quand les prêtres orthodoxes de l'église et les chefs grecs de l'île s'étaient rendu compte de ce qui se passait, ils furent grandement attristés. Ils demandèrent à rencontrer Pisani pour lui demander de mettre fin à cela. La réponse de Pisani fut assez décourageante. Il dit brutalement : "En tant que gouverneur, je fais ce qui me plaît !". À ce moment-là, la communauté orthodoxe de l'île tourna les yeux vers son saint, l'implorant de mettre fin à cette abomination.

La nuit même, saint Spyridon apparut à Pisani, comme moine, et lui dit : "Je t'avais dit de ne pas me déranger. Si tu oses continuer la réalisation de ton projet, tu le regretteras bientôt, mais alors il sera trop tard."

Le lendemain matin, Pisani rapporta tout cela au cardinal papiste, qui l'accusa cette fois-ci d'être non seulement mécréant, mais aussi couard. Après cela, le gouverneur réunit à nouveau assez de courage pour ordonner la construction de l'autel.

Les papistes de l'île célébrèrent leur triomphe, tandis que les orthodoxes furent profondément attristés. Ils étaient inconsolables, et imploraient avec larmes l'intervention de leur saint pour qu'il les sauvât de l'abomination papiste.

Le saint entendit leurs prières et intervint de façon dynamique. Le soir, une terrible tempête éclata, lançant un déferlement de coups de tonnerre sur le Fort Castelli, la base de Pisani, et ses baraques de munitions. Tout le Fort finit en holocauste. 900 des soldats et des civils papistes furent tués sur le coup par l'explosion, mais pas un seul orthodoxe ne fut blessé (comme ils n'avaient pas la permission d'entrer, la nuit venue, dans le Fort).

Pisani fut trouvé mort, le cou coincé entre deux poutres en bois. Le corps du cardinal fut retrouvé projeté à une grande distance du Fort. Mais ce qui fut le plus extraordinaire, c'est que la même nuit, à la même heure, un autre coup de tonnerre frappa le quartier résidentiel de Pisani à Venise, et l'éclair incendia son portrait suspendu au mur. Assez curieusement, rien d'autre ne fut endommagé.Aussi, le gardien des baraques de munitions vit le saint s'approcher de lui avec, à la main, une torche allumée. Il fut porté par le saint jusqu'à l'église du Crucifié, sans subir la moindre égratignure.

Cette même nuit, une grande lampe à huile en argent que le gouverneur avait suspendue devant les reliques du saint en offrande est tombée au sol et sa base s'est brisée en morceaux, bien qu'elle ait été suspendue avec une chaîne très solide. Aucune des nombreuses autres lampes à huile n'est tombée ou n'a subi quelque chose de similaire. Et ce qui est arrivé à la lampe à huile est encore apparent aujourd'hui, car elle a de nouveau été suspendue de la même manière qu'elle a été trouvé comme preuve de l'incident.

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