Saint Païsios a aidé de nombreux toxicomanes à mettre fin à leur dépendance. Pour commencer, il parvenait à attirer leur attention, à parler avec eux et à gagner leur confiance. Ils l'écoutaient attentivement et suivaient ses conseils ; et, grâce à ses prières et à son aide, beaucoup étaient libérés de cette passion et sont devenus de fervents chrétiens et de bons hommes de famille. «Les pauvres enfants», disait-il avec compassion, «ils ne peuvent pas se ressaisir. Les jeunes d'aujourd'hui se rendent inaptes à tout.» Il nouait leurs lacets, chassait les mouches qui les dérangeaient et coiffait leurs cheveux qui leur tombaient au visage. Il leur conseillait d'aller se confesser, de mener une vie spirituelle, de trouver un travail simple et de s'occuper. Il leur donné des conseils pratiques, en les encourageant, par exemple, à manger des carottes, car elles sont bonnes pour la santé. Il les envoyait dans un environnement où ils pouvaient être désintoxiqués et les aidait à s'intégrer dans la société et à fonder une famille.
Un jeune drogué essayait de mettre un terme à sa passion, ce qui lui a fait du mal à lui ainsi qu'à sa famille. Il n'avait qu'une vague idée de qui était le saint Géronda, mais il plaçait ses derniers espoirs en lui. «Il aura des médicaments pour m'aider», pensait-il en descendant vers Panagouda. Dès que le saint l'a vu, il a dit, en souriant : «Viens ici. J'ai de bonnes pilules pour toi» et il lui a donné une poignée de noisettes.
Ses «pilules» ont fonctionné - un miracle s'est produit, et la dépendance du jeune homme a pris fin instantanément.
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