Une fois, un certain malheur arriva à ma femme : pendant sa grossesse, le bébé qu’elle portait décéda, tout en demeurant dans son ventre. Elle dut subir une intervention chirurgicale d’urgence pour enlever le fœtus mort.
Bien sûr, nous étions très inquiets et je demandai au Père Iliodor de prier pour nous, les parents en deuil. Et il s'exclama avec une grande amertume :
"Pourquoi avoir fait cette opération ? Il fallait nous demander de l'aider et le bébé serait revenu à la vie !"
Une foi si grande appuyait ses mots que je fus stupéfait...
Un certain temps s'écoula. Un jour, le Père Iliodor, lorsqu'il rencontra de nouveau ma femme, lui demanda :
"Alors, Sophia, nous attendons de nouveau un bébé ?"
Or il se trouve que Sophia, juste avant d'aller à Optina, avait fait un test de grossesse, et il était négatif. Elle secoua donc la tête. Et le père Iliodor lui dit :
"Pour une certaine raison, il me semblait que c'est ce que nous attendions..."
Quelques temps plus tard, ma femme eut très mal au ventre, et je l'emmenai à Kaluga. Le médecin l'examina, lui fit une échographie et lui dit qu'elle faisait à nouveau une rétention de fausse couche. Il la réprimanda pour avoir attendu d’atteindre un état si grave, et il l’avertit que dans la matinée, elle aurait besoin de faire un curetage d'urgence.
Nous étions comme frappés à nouveau par le tonnerre. Ma femme éclata en sanglots. À un moment donné, je me souvins des paroles pleines de foi du Père Iliodor, convaincu que si nous avions fait des prières à temps, le bébé aurait pu revenir à la vie. Cette affirmation semblait assez difficile à croire, mais je fis sortir ma femme temporairement de l'hôpital - ils ne l'auraient pas laissée sortir autrement.
Nous rentrâmes à la maison, et je commençai à l'oindre d’extrême onction. En même temps, nous pleurions et priions tous deux avec ferveur - comme jamais auparavant. Les douleurs abdominales cessèrent, la fièvre disparut. Lorsque nous retournâmes à la clinique maternelle, le médecin, après avoir examiné ma femme, déclara que l'enfant était vivant et en bonne santé. Le Seigneur avait accompli un miracle éclatant.
Je tiens à ajouter que pour ne séduire personne avec cette histoire, un miracle est un miracle, on ne peut pas s’attendre à ce que cela se produise à chaque grossesse manquée. Bien entendu, il existe des complications de grossesse qui sont dangereuses pour la vie de la mère et de l'enfant, ou quand la première chose à faire est d'appeler une ambulance et de vous rendre à l'hôpital, et vous ne pouvez venir à l’idée d’utiliser parler de l’extrême onction qu’une fois dans la chambre d'hôpital. Mais la prière doit accompagner chaque grossesse, ainsi que notre vie toute entière en général – ceci est certain.
Donc, ma femme tomba enceinte, et le Père Iliodor ne cessait de lui demander :
"Quand accoucheras-tu donc de ton fils ?"
Sophia répondit que, selon les résultats de l'échographie, elle attendait une fille. Ce à quoi le Père Iliodor rétorqua :
"Il m’a semblé que ce serait un fils."
Et finalement, elle donna naissance à un fils, que nous avons appelé Iliodor. Il a maintenant trois mois.
Si nous n’étions pas en rapport avec père Iliodor, cela ne se serait pas produit. Nous n'aurions pas eu assez de foi - et notre fils ne serait pas né. Quand une personne est spirituellement incandescente, elle peut enflammer tous ceux qui l'entourent avec sa foi.
Prêtre Dmitry Torshin
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